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la vie en rose

11 juillet 2009

le souffle des dieux B.WEBER

"Il faut célébrer la prise de risque et non pas la victoire,
car la prise de risque dépend de nous, et la victoire dépend d'une multitude de facteurs difficiles à contrôler."

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22 juin 2009

une semaine...

une semaine où tout bascule,
où on passe du rire aux larmes,
où on n'arrive plus à s'amuser, chanter et danser.

une semaine où on remet tout en question,
où on se dit que finalement les choix que j'ai fait cette année ce sont avérés les bons,
où on a envie d'avancer, de se projeter pour essayer d'entrevoir un rayon de soleil.

une semaine où on doute de ce que l'on ressent,
où on l'on met la musique à fond pour éviter de s'entendre penser,
où l'on évite soigneusement de répondre à la question "comment ça va ?" de peur de pleurer.

une semaine où on veut partir sans s'éloigner,
où l'on veut être en octobre pour pouvoir découvrir un nouveau monde,
où l'on redoute d'être en octobre parce que ca sera le début de l'hiver.

une semaine où on voit sur qui on peut et on veut compter,
où l'on a envie de reapprendre à rire pour pouvoir se faire de nouveaux amis,
où l'on a vraiment aucune envie de s'exiler loin de tout.

une semaine pour se poser plein de questions, se rendre compte de plein de choses
mais continuer à redouter le temps qui passe à une vitesse folle...
je ne veux pas grandir si c'est comme ça
je ne veux pas voir ce qui m'attends
j'ai peur et j'aimerais redevenir une petite fille protégée par ses grands frères
aimerais sauter quelques années...

16 juin 2009

je rêvais d'un autre monde - Téléphone

Je rêvais d'un autre monde
Où la Terre serait ronde
Où la Lune serait blonde
Et la vie serait féconde
Je dormais à poings fermés
Je ne voyais plus en pieds
Je rêvais réalité
Ma réalité
Je rêvais d'une autre terre
Qui resterait un mystère
Une terre moins terre à terre
Oui, je voulais tout foutre en l'air
Je marchais les yeux fermés
Je ne voyais plus mes pieds
Je rêvais réalité
Ma réalité, m'a alité
Oui, je rêvais de notre monde
Et la terre est bien ronde
Et la lune est si blonde
Que ce soir dansent les ombres du monde
A rêver immobile
Elle m'a trouvé bien futile
Mais quand bouger l'a fait tourner
Ma réalité m'a pardonner
M'a pardonner
Ma réalité, m'a pardonner

16 juin 2009

aimerais retrouver les pitch, les dessins animés

thank_you_by_jureba40

aimerais retrouver les pitch, les dessins animés et les grands frères qui viennent me chercher à l'école...
aimerais juste redevenir une petite fille parce que la vie d'adulte c'est pas drôle...
quotidien fait de compromis, de responsabilité...

"sois forte et tais toi"

21 mars 2009

"kafka sur le rivage" Haruki Murakami

"C'était une époque sans soucis. Je prenais chaque jour comme il venait, j'étais quelqu'un. Ca se faisait tout naturellement.
Mais un beau jour tout s'est arrêté. Et la vie m'a réduit à n'être personne. Drôle d'histoire. L'homme naît pour vivre, non ? Pourtant, plus le temps passait, plus je perdais ce qui constituait mon noyau intérieur, jusqu'à avoir l'impression d'être devenu complétement vide.
Et peut-être que, désormais, plus je vivrai, plus je deviendrai vide, moins j'aurai de valeur.
Il y a eu une erreur quelque part.
Jamais entendu une histoire si bizarre.
Est-ce que je peux faire quelque chose pour changer la direction du courant ? "

falling_and_over_again_by_jyoujo

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27 février 2009

"vous êtes hors parcours"

"nan mais vous êtes hors parcours, faut plus rêver ! "
ouais bah va te faire !

c'est déjà assez difficile de prendre la décision d'arrêter des études, en plus faut se confronter à des secrétaires de direction irrascibles !
J'ai l'impression que tout va de travers, j'aimerais qu'on me laisse faire mes choix et les assumer jusqu'au bout plutôt que de me demander de courir après quelque chose qui maintenant est impossible à avoir.
Au lieu de ça, je fais comme "si", j'essaye de sauver les apparences mais j'aimerais envoyer balader les convenances.

S** va être papa pendant qu'A$$ sera Américain et moi dans tous ça je passes pour le vilain petit canard qui ne fait plus rien...

oui je me suis plantée d'orientation non je ne sais pas pourquoi
oui j'aimerais que vous me souteniez non je ne veux plus rester à la maison
oui j'ai 20 ans non je ne veux pas être étudiante à vie
oui je veux faire ostéo non je ne peux pas assurer à 100% que cela me plaire et me conviendra
oui arretez de me regarder comme une lépreuse de fille indigne non ne m'enfoncez pas plus
oui je me sentais triste non ce n'était pas totalement à cause de la mort de mamie

et croyez moi saperlipopette ! au lieu de mettre ma parole en doute un petit peu trop souvent à mon goût pour que cela ne soit qu'une blague...
laissez moi vivre, laissez moi
être heureuse

19 février 2009

Bilan

Voila depuis plusieurs jours, plusieurs semaines, ma décision est prise et je n'y reviens pas malgré tout ce que l'on peut me dire...j'arrêtes médecine et je tentes ostéo...
Pourquoi ? c'est le mot que vous avez la plupart à la bouche, surtout venant de mes parents.
Comment ? serait le mot de plusieurs autres personnes qui comprennent et même, j'ai l'impression, qui sont soulagées.

Pourquoi ostéo ? parce que ça me permettra d'allier un métier où je m'occupe des gens et de leur bien-être et une vie personnelle qui pourrait être épanouie sans garde, sans horaire impossible qui segmenterait ma vie en petits moments.

Pourquoi pas médecine ? trop contraignant au niveau des études je suis persuadée au fond de moi de ne pas avoir les capacités de faire 10 ans d'étude sachant que ça serait 10 ans intensif et une vie tout le temps à fond ensuite.

Pourquoi pas sage-femme ? oui cette profession met les bébés au monde, donne les 1ers soins mais il y a tout le suivi de la grossesse, moment magique quand on le vit pour soi, pour la famille ou les proches mais quand il s'agit de faire les examens obstétriques ça devient moins poétique...
Ma marraine un jour m'a demandé, a soulevé une question "est-ce que je serais prête à toucher les gens dans le métier d'ostéo sachant que tout le monde ne s'appelle pas Guillaume Canet !" J'ai répondu que ce n'était qu'en le faisant que je le saurais et là, je sais que je ne pourrais pas supporter cela, l'intimité doit reser l'intimité, je ne veux pas passer ma vie de l'autre côté des étriers...

Comment je peut être sûre que les études d'ostéo vont me plaire ? je ne peux pas en être sûre. J'ai un espoir non pas sur les études mais sur le métier en lui-même. Pour la 1ére fois depuis plus d'un an j'arrive à me projeter dans 10ans. Je ne fléchis pas, contre vent et marée, malgré tout ce que vous pouvez me dire. Et cela pour moi est déjà un signe que c'est sûrement ma voie.

Pourquoi t'être lancée dans médecine puis dans ostéo ? Ce sont les mêmes programmes à peu de choses près. La question mérite d'être posée. Pendant ma dernière année de lycée, j'ai vécu dans un monde "parfait". Oui je me suis prise la tête comme jamais avec certains de mes amis, mais à côté j'ai découvert des personnes qui m'accompagnaient depuis l'école maternelle et qui étaient exceptionnelle, j'étais dans une classe démente, j'étais même déléguée, on pouvait parler comme on voulait aux profs et même parler avec les pions et connaître des détails de leur vie perso ! en clair pendant ces années lycée je me suis accomplie, je suis devenue moi, j'étais bien...
Alors quand je disais que peut-être j'aimerais être pédiatre on m'a unanimement dit "tente comme ça t'auras pas de regrets". J'ai tenté, j'aurais pas de regrets, je me suis perdue en route mais j'ai arrêté à temps et pour cela je n'aurais pas de regrets non plus.
Les études d'ostéo m'offre les côtés que je n'aurais pas en médecine et qui me sont essentiels. Voilà la différence. Mais cette différence on ne peut la comprendre qu'en tentant.

Voila une décision qui me rend sereine pour le moment, si tout le monde pouvait l'accepter ça serait parfait mais on ne vit pas dans un monde parfait. Advienne que pourra et rappelez moi dans des moments d'hésitation que ma mamie ne souhaitait que mon bonheur, alors là est-ce que je suis heureuse ? si non que puis-je faire pour l'être ? ...

12 février 2009

En avoir marre, se lever le matin pour quelque

En avoir marre,
se lever le matin pour quelque chose qui ne motive pas,
aller en cours et voir des profs qui lisent leur poly sans le moindre enthousiasme,
passer sa matinée à se faire chier,
le midi ? ne plus manger parce que plus d'argent,
l'aprem ? ne vouloir faire que préparer un concours d'ostéo mais ne pas pouvoir :
* obliger de rester en ville
*obliger de bosser ses cours qui ne nous intéressent plus pour donner le changer à tous ces gens autour qui donnent mal au coeur
*obliger d'aller à ces cours à des heures tardives

et finir par être soi-même insignifiante, être restée dans le monde des personnes que l'on ne remarque pas, ma chère tante tu peux me dire que mes lunettes me donnent un regard qui en ferait tomber plus d'un...malheureusement plus rien ne brûle dans et pour ce regard vide, dénué de passion, d'ambition...dénué de vie tout simplement...

J'ai 19 ans, normalement toute la vie devant moi et pourtant je me sens moins vivante qu'une grand-mère...

Ne plus savoir quoi faire pour être heureuse et arrêter de decevoir mes parents...

avoir envie de rire, d'aimer, de flirter, de vivre le printemps comme une adolescente presque adulte qui a toute sa vie devant elle...

envie de vibrer...de vouloir et pouvoir...

29 janvier 2009

"SOS d'un terrien en détresse" Balavoine

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S.
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J'ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire
Qui m'attire vers le haut

Au grand loto de l'univers
J'ai pas tiré l'bon numéro
J'suis mal dans ma peau
J'ai pas envie d'être un robot
Métro boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d'un autre monde
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être un oiseau

23 janvier 2009

"où que tu sois, quoi que je fasse, rien ne

"où que tu sois, quoi que je fasse, rien ne t'effaces...
je pense à toi..."

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22 janvier 2009

"le monde est stone" Luc Plamondon

J'ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir

Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit

J' sais pas si c'est la terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m' fais du cinéma
Qui m' fais mon cinéma

Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit

Stone
Le monde est stone

J'ai plus envie de me battre
J'ai plus envie de courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes

Stone
Le monde est stone

Laissez-moi me débattre
Venez pas m' secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher de souffrir
J'ai la tête qui éclate
Je voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir

17 décembre 2008

craquer...

craquer dans l'amphi,
s'effondrer en larmes devant les 1000 personnes qui causent mon malheur,
ne plus avoir la force de continuer, de trouver le côté positif,
ne voir que le côté négatif,

l'accumulation de choses négatives
ne plus savoir quoi faire pour aller mieux
ne plus savoir vers qui se tourner

en avoir marre d'une force inimaginable
avoir envie de profiter de l'approche de fêtes comme un tout à chacun
et savoir qu'invariablement on aura les larmes aux yeux aux voeux d'encouragement, aux regards inexpressifs et devant les cours maintes fois revus...

pleurer sera sûrement la chose que je saurais le mieux faire à la fin de cette année...
pleurer et vouloir en finir...

30 novembre 2008

Ca fait deux semaines...ca fait deux semaines que

Ca fait deux semaines...
ca fait deux semaines que je n'ai plus de force, plus de moral, que je pleures tous les soirs
Je ne peux plus continuer
je suis toute dessechée à l'intérieur
Y'a plus rien

Je pourrais prendre toutes les vitamines du monde l'impression de ne plus pouvoir se lever sans être fatiguée, ne plus pouvoir apprendre...

point de non retour...personne a appelé, personne a qui parlé
j'en ai marre de pleurer, de ne plus pouvoir

je peux plus...plus rien...j'ai plus rien
à quoi ça sert ? c'est foutu...

22 novembre 2008

je suis une sainte, je suis une salope

regarder une fille refuser une invit' pour boire un verre avec un grand sourire, la regarder qui se tient toute droite tel un baton coincé dans le cul, la petite fille typique sage à ses parents ...
sauf qu'elle vient d'avoir juste 19 ans...

ne pas la comprendre : quand je refuse une sortie je ne souris pas, je fonds en larmes. Je ne veux pas devenir comme cette fille

J'espère ne pas être comme elle...et pour le montrer, un jour, bientôt, un soir, je me comporterais comme une vraie salope pour sentir le soufle de la vie sur mon visage...se sentir exister et avoir de l'importance pour quelqu'un ...

je m'en fous des préjugés et des jugements...J'en ai marre qu'on me prenne pour quelqu'un que je ne suis pas, à tel point que du coup je ne sais plus qui je suis...cette soirée je l'attends et tanpis des conséquences, je veux ressentir un peu de folie...
marre des conseils à côté de la plaque, marre tout simplement des personnes qui me prennent pour quelqu'un que je ne suis pas, marre des personnes pour qui je suis juste "la fille qui ne sort pas" au lieu d'être "celle qui essaye de faire ce qui lui plait"...

tout simplement parce que j'ai choisi une voie moins facile qu'eux...que je prends un risque, que j'essaye de me prévoir une vie sans regrets où j'aurais tenter quoi qu'il arrive...

Cannibal___Reupload_by_ValentinaKallias

13 novembre 2008

"la foule" Edith Piaf

Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j' entends dans la musique les cris les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie désemparée je reste là
Quand soudain je me retourne il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l' un contre l' autre
Nous ne formons qu' un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse enchaînés l' un à l' autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis enivrés et heureux

Et traînés par la foule qui s' élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s' envolent
Et retombent tous deux
Épanouis enivrés et heureux

Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l' arracher d' entre mes bras

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l' un de l' autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix
S' étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur de fureur et de rage
Et je pleure

Et traînée par la foule qui s' élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings maudissant la foule qui me vole
L' homme qu'elle m' avait donné
Et que je n' ai jamais retrouvé

des matins matinaux où la pluie pleut, où les P1 travaillent...
mais des matins qui réservent des moments suspendus à travers le temps...
merci à toi mon inconnu qui m'a soutenu, poussé et permis de passer à travers la foule pour avoir une place...seulement pour avoir une place...


11 novembre 2008

...

Avoir envie de dire leur 4 vérités à tous ceux qui m'énervent, me décoivent...
Envie de se lâcher un grand coup mais dire un morceau lâchera le barrage...
Difficile de le reconstruire après...
Alors il faut serrer les dents et se replonger une éniéme fois dans l'anat vasculaire qui en devient presque rassurante à la fin...

10 novembre 2008

"j'irais au bout de mes rêves" J.-J. GOLDMAN

Et meme si le temps presse
Meme s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et meme si l'on m'arrete
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans les trompettes
Ou a force de murmures

J'irais au bout de mes reves
Tout au bout de mes reves
J'irais au bout de mes reves
Où la raison s'acheve
Tout au bout de mes reves

Et meme s'il faut partir
Changer de terre ou de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et meme si les tempetes
Les dieux mauvais, les courants
Nous ferons courber la tete
Plier genoux sous le vent

Et meme si tu me laisses
Au creux d'un mauvais detour
En ces moments où l'on teste
La force de nos amours
Je garderais la blessure
Au fond de moi tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom

J'irais au bout de mes reves...

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